Pour préparer sa campagne régionale
et piquer des voix au front national,
et piquer des voix au front national,
Le maire de Nice a évoqué une "cinquième colonne" et une "troisième guerre mondiale" déclarée à "la civilisation judéo-chrétienne" par "l'islamo-fascisme".
La cinquième colonne était un mythe commode pour masquer la responsabilité de l'état major et de Pétain Weygand dans la défaite de mai juin 40.
Le mythe de la « cinquième colonne », bien répandu avant la Seconde Guerre mondiale, suite de l'afflux de réfugiés fuyant l'Italie fasciste, l'Allemagne nazie et l'Espagne franquiste après la guerre d'Espagne, a conduit à la construction de camps[3]. Ces camps regroupent, au printemps 1939, les républicains espagnols et les miliciens allemands des Brigades internationales (principalement au camp de Gurs), puis, dès juillet 1939, des Allemands (et généralement tout ressortissant du Troisième Reich) considérés comme « sujets ennemis[3] », indépendamment du fait que beaucoup sont des opposants au régime nazi[3]. Les communistes allemands sont recensés comme « suspects du point de vue national[3] » et internés
Dans sa démagogie électoraliste, le motodidacte a sorti les mains du cambouis pour mettre le doigt sur une vérité:
une génération spontanée de Français revenus du djihad va désormais porter la haine meurtrière dans notre pays.
Voir plus bas:
Par Hugo Domenach Publié le | Le Point.fr
L'expression de Christian Estrosi a donné le ton : la campagne pour les régionales sera martiale. La classe politique tire à boulets rouges sur le maire de Nice qui a évoqué "une cinquième colonne islamiste" en France, dimanche sur France 3. À gauche, le patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis, s'est dit "très inquiet du cours néofrontiste de l'aile Sarkozy-Ciotti-Estrosi de l'UMP". Le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, et le chef des députés socialistes, Bruno Le Roux, ont également dénoncé ses propos.
À droite, certains comme Valérie Pécresse et Gérard Larcher les ont imités, l'une contestant les termes, l'autre se disant carrément "choqué" par leur utilisation. Le Front national, qui a démis Aymeric Chauprade de ses fonctions de conseiller de Marine Le Pen pour avoir utilisé la même expression, a pour sa part sorti l'artillerie lourde : Florian Philippot a dénoncé "l'outrance verbale" du maire de Nice. À tel point que le président de l'UMP Nicolas Sarkozy a dû couvrir les arrières de son vieil ami surnommé "le motodidacte". Malgré cette polémique, Christian Estrosi, coutumier des déclarations-chocs avant les élections, maintient sa position. Il "persiste et signe" sur Twitter.
À droite, certains comme Valérie Pécresse et Gérard Larcher les ont imités, l'une contestant les termes, l'autre se disant carrément "choqué" par leur utilisation. Le Front national, qui a démis Aymeric Chauprade de ses fonctions de conseiller de Marine Le Pen pour avoir utilisé la même expression, a pour sa part sorti l'artillerie lourde : Florian Philippot a dénoncé "l'outrance verbale" du maire de Nice. À tel point que le président de l'UMP Nicolas Sarkozy a dû couvrir les arrières de son vieil ami surnommé "le motodidacte". Malgré cette polémique, Christian Estrosi, coutumier des déclarations-chocs avant les élections, maintient sa position. Il "persiste et signe" sur Twitter.
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