En décidant unilatéralement de la date du dernier référendum en Nouvelle Calédonie pour le 12 décembre, Macron a rompu un cycle consensuel d'organisation de ces référendums mis en place par Rocard en 88 et repris par Jospin en 1998.
Les deux premiers référendums s'étaient soldés par une courte victoire du Non à l'indépendance. L'ancuen premier ministre Edouard Philippe s'était engagé à ne pas organiser le 3 ème référendum entre sept 21 et aoùt 22. https://www.publicsenat.fr/article/politique/nouvelle-caledonie-ce-troisieme-referendum-a-un-gout-d-inacheve-note-le
Macron, Castex , Lecornu ont cru la jouer fine en refusant de reporter le référendum à l'automne 22 comme le demandait le FLNKS.
Ce 12 décembre, avec 57% d'abstention, " le non l'emporte à 96%". Au lieu d'en tirer les conséquences, notre jeune président se précipite pour entériner la "victoire" dans une allocution solennelle. Il voulait tout régler dans son quinquénat. Il avait 11 ans en 88 lors de la prise d'Ouvéa, quand Pons-Chirac en pleine campagne présidentielle avaient décidé l'assaut qui fera 2 morts chez les gendarmes et 12 chez les Indépendantistes. Bel exemple de verticalité métropolitaine. Espérons que notre président pressé n'aura pas allumé la mèche d'une nouvelle déflagration.
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