jeudi 5 septembre 2024

Tout ça pour ça

 Le 9 janvier 24, le président Macron nommait Attal comme chef de la majorité pour mener le combat anti Le Pen pour les Européennes. Celui-ci s'est lancé généreusement dans la bataille deux mois avant que ne soit désignée Valérie Hayer tête de liste (Lui volant même la vedette en faisant irruption dans son émission de télévision.) 

    Après la contre-performance de la liste Macron Attal Hayer (15%  contre 22% en 2019), on pouvait s'attendre à un changement de premier ministre. Les ministres sont des fusibles qui sont là pour protéger l'Etat et les Institutions. Mais c'est une notion que notre jeune président n'a pas. On se rappelle comment il a protégé celui qui était chargé de le protéger: Bénala :  "Le responsable vous l’avez devant vous, qu’ils viennent le chercher" https://www.dailymotion.com/video/x6q4610

    Le soir du 9 juin, il avait encore 250 députés, (172 Renaissance, 48 Modem , 30 Horizon) . En nommant un 1er ministre LR, il pouvait espérer scinder LR (66 députés) et approcher la majorité (289) en jouant sur l'abstention bienveillante de certains. Mais notre président impétueux et vexé a cru à l'éclair de génie: achever la dissolution de la gauche par une campagne rapide. Il pensait Arcole, ce fut Waterloo.  

    Le soir du 7 juillet, la Gauche passait de 151 à 193 députés ,   
le groupe présidentiel de 250 à 166  et les LR de 66 à 47. 
Les deux groupes réunis passant de 316 à 213, d'une majorité potentielle à une minorité confirmée. Au lieu de se rapprocher du but, il s'en éloigne. Il voulait faire un coup de maitre, il s'est retrouvé comme un chien dans un jeu de quilles. 

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