18 août Réunion quadrilatérale à la maison Blanche, Trump, Zelensky, l'Europe, l'OTAN

 Le président ukrainien Zelensky va notamment être accompagné de ses homologues français Emmanuel Macron, finlandais Alexander Stubb (qui joue au golf avec Donald Trump) ainsi que du chancelier allemand Fredrich Merz et des premiers ministres italien Georgia Meloni, anglais Keir Starmer ce lundi 18 août, à la Maison Blanche.

On n'a pas emmené la danoise Mete Fredericksen qui a un contentieux sur le Groenland, ni le socialiste espagnol qui pourrait l'irriter. On a emmené Ursula Van der Leyen qui avait dit amen à ses hauts taux, et Mark Rutte le secrétaire de l'Otan qui était allé très loin dans la flagornerie en juin 

https://www.20min.ch/fr/story/sommet-otan-trump-balance-les-flagorneries-de-rutte-103369710 

"Et maintenant, Blaze, flattez-moi!" 

 https://www.youtube.com/watch?v=TYPtS038ugU

Avec ce balourd au cerveau enfantin, on l'a joué fine.

Zelensky a mis une veste sur une chemise, a poliment remercié Donald Trump qui aime qu'on le flatte. « Merci pour l’invitation et merci beaucoup pour vos efforts, vos efforts personnels pour mettre fin à la tuerie et arrêter cette guerre », a glissé le président ukrainien, à qui le vice-président JD Vance avait reproché la dernière fois de ne pas être assez reconnaissant du soutien américain.

Surtout ne pas le braquer, car il devient alors incontrôlable.

Contrairement à ce que l'on croit, Trump est prévisible. Il veut faire des affaires avec la Russie pensant la ramener  dans le camp occidental contre la Chine. Sur l'Ukraine, il pense comme Poutine. Les territoires conquis doivent aller à la Russie. C'est l'ordre des choses. Si on le contrarie, il se braque et retire l'aide du renseignement américain et entraine la chute de l'Ukraine.

Il se fout du sort de l'Ukraine, des crimes de guerre, de la déportation des enfants ukrainiens, de l'Europe, il veut un deal pour avoir le prix Nobel de la paix. "J'ai réglé six guerres en six mois".

https://www.tf1info.fr/international/j-ai-regle-six-guerres-en-six-mois-de-quels-conflits-parle-donald-trump-2389586.html

Mais comme on a besoin des renseignements  américains encore pour quelques années, "il faut faire l'âne pour avoir du son".

Poutine aussi est prévisible. Il veut contrôler la totalité de l'Ukraine et reconstituer l'URSS. Lui aussi ne veut pas contrarier Trump, il  veut gagner du temps car il grignotte du terrain et mise sur une lassitude du peuple ukrainien et un renversement de ce clown de Zelensky pour le remplacer par un Pétain-Yanoukovitch.