Mélenchon a bien parlé:
«Le vote d’extrême droite doit être réduit au minimum par nos propres forces. Je n’ai en effet aucune confiance dans les électeurs de droite qui n’ont pas voté au premier tour, et qui vont venir aux urnes, ni en ceux qui l’ont fait et qui sont à cette heure la clientèle visée par la campagne de second tour de Le Pen. Et je ne crois pas que Chirac soit capable de convaincre qui que ce soit par lui-même. J’affirme clairement que tout atermoiement dans les rangs de gauche nous expose au minimum à une nouvelle avancée de l’extrême droite qui dégradera davantage le rapport de force social et politique de la gauche aux législatives. Mais nul ne peut exclure non plus que pire encore n’advienne tant les jours qui viennent seront disputés et aléatoires. Quelle conscience de gauche peut accepter de compter sur le voisin pour sauvegarder l’essentiel parce que l’effort lui paraît indigne de soi ? Ne pas faire son devoir républicain en raison de la nausée que nous donne le moyen d’action, c’est prendre un risque collectif sans commune mesure avec l’inconvénient individuel. Plus nous aurons réduit Le Pen avec le bulletin de vote Chirac, plus forts nous serons pour débarrasser ensuite le pays de ce dernier aux législatives»
«Le vote d’extrême droite doit être réduit au minimum par nos propres forces. Je n’ai en effet aucune confiance dans les électeurs de droite qui n’ont pas voté au premier tour, et qui vont venir aux urnes, ni en ceux qui l’ont fait et qui sont à cette heure la clientèle visée par la campagne de second tour de Le Pen. Et je ne crois pas que Chirac soit capable de convaincre qui que ce soit par lui-même. J’affirme clairement que tout atermoiement dans les rangs de gauche nous expose au minimum à une nouvelle avancée de l’extrême droite qui dégradera davantage le rapport de force social et politique de la gauche aux législatives. Mais nul ne peut exclure non plus que pire encore n’advienne tant les jours qui viennent seront disputés et aléatoires. Quelle conscience de gauche peut accepter de compter sur le voisin pour sauvegarder l’essentiel parce que l’effort lui paraît indigne de soi ? Ne pas faire son devoir républicain en raison de la nausée que nous donne le moyen d’action, c’est prendre un risque collectif sans commune mesure avec l’inconvénient individuel. Plus nous aurons réduit Le Pen avec le bulletin de vote Chirac, plus forts nous serons pour débarrasser ensuite le pays de ce dernier aux législatives»
C'était en 2002!
En 2017, celui qui avait accusé certains d'avoir des pudeurs de gazelle sur la moralisation de la vie politique semble être affecté du même trouble sur d'autres sujets.
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