A la cour du roi Pétaud, piteux pataud péteur mis en scène par Rabelais
il y a le ministre de l'intérieur qui quand il va à l'extérieur s'égare un peu.
« Ces images sont inqualifiables, extrêmement choquantes. Dès que j'en ai pris connaissance, j'ai demandé la suspension des trois policiers. Dès que les faits seront établis par la justice, je demanderai également leur révocation. Ils ne devront plus porter cet uniforme, ils ont sali l'image de la République."https://www.lepoint.fr/justice/producteur-tabasse-a-paris-les-policiers-seront-revoques-annonce-darmanin-26-11-2020-2402894_2386.php
Immédiatement redressé par ceux qui connaissent un peu le fonctionnement des institutions et qui font remarquer que la révocation est une sanction administrative qui n'a rien à voir avec la justice qui peut prendre des années avant de rendre son verdict.
Le lendemain, il déclare au JT de France 2 :"Lorsqu'il y a des gens qui déconnent, ils doivent quitter l'uniforme de la République, il doivent être sanctionnés, ils doivent quitter ce travail, ils doivent être punis par la justice." Notre ministre utilise un langage trivial pour frapper l'opinion, mais il possède mal son argot courant, car déconner c'est pas trop grave! Il minimise ainsi les actes des policiers. C'est un peu léger pour qualifier l'acharnement de 3 hommes sur un blessé à terre.
Il y a aussi le premier ministre Castex sed lex qui demande à une commission de réécrire l'article 24 voté par les députés et en navette au sénat. Il fait son 18 brumaire un 26 novembre.
Immédiatement redressé par Richard Ferrand Président de la chambre des députés et Gérard Larcher président du Sénat: « C'est au Parlement, dans le cadre d'un débat démocratique et public, de rédiger ou réécrire les textes de loi. Ce rôle ne revient pas à une commission ou un comité d'experts de plus qui n'a aucune légitimité démocratique », écrit Gérard Larcher.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire