ça commence mal pour Amélie Oudéa Castéra. Lors de sa première sortie avec le premier ministre Attal, elle répond à une question sur ses enfants scolarisés à Stanislas, une école huppée du 6ème arrondissement.
"Mon fils aîné, Vincent, a commencé, comme sa maman, à l’école publique [élémentaire] Littré [VIᵉ arrondissement de Paris]", a-t-elle expliqué, avant d’évoquer sa "frustration" ainsi que celle de son mari, qui ont "vu des paquets d’heures qui n’étaient pas sérieusement remplacées".
Le couple en a "eu marre, comme des centaines de milliers de familles qui, à un moment, ont fait un choix d’aller chercher une solution différente", s’est-elle défendue, en précisant qu’il s’agissait d’un "choix de proximité", puisqu’ils habitaient rue Stanislas.
Selon "libération", le choix de l’ancienne tenniswoman aurait davantage été motivé par une volonté de faire sauter une classe à l’aîné de la fratrie, ce que l’établissement public dans lequel il n’est finalement resté que six mois, avait refusé.
Conflit d'intérêt?
Mediapart relève que l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR) a rendu un rapport à l’été 2023 à Gabriel Attal, alors ministre de l’Education, à la suite d’une enquête administrative sur l’établissement. Un rapport que les autorités refusent de rendre public. Interrogée sur l’éventuel conflit d’intérêts qui découle de la situation, la ministre a affirmé que "le rapport n’[était] pas à l’heure actuelle sur [son] bureau".
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