Le PDG gagne 39 fois le salaire médian
Voilà une annonce qui n’est pas passée inaperçue.
Alors que Carlos Tavares, PDG du groupe automobile Stellantis, a déclenché une nouvelle fois cette année une vive polémique sur son mirobolant salaire – 36,5 millions d’euros annuels –,
Florent Menegaux, PDG du groupe Michelin – qui a indiqué toucher un salaire fixe de 1,1 million d’euros plus "une prime variable à 150 % maximum (soit 1 650 000 euros)", s’estimant "extrêmement bien payé" – donnait un tout autre visage des grands patrons français.
Le groupe de pneumatiques a, en effet, annoncé mercredi 17 avril à Clermont-Ferrand la mise en place d’un salaire "décent" et d’un "socle de protection sociale universel" pour ses 132 000 salariés dans le monde.
"Un engagement logique" pour le PDG de Michelin
Ce salaire décent garantit une rémunération équivalente au "living wage" tel que défini par le Pacte mondial des Nations unies, a annoncé Michelin. Le PDG de Michelin a d’ailleurs été élu l’an passé président du Pacte mondial Réseau France pour une durée de trois ans, la branche nationale du Pacte mondial des Nations Unies dont la vocation est de structurer des actions concrètes autour de dix principes universels relatifs aux Droits humains, aux normes internationales et aux dix-sept objectifs de développement durable de l’ONU. Le salaire décent doit permettre "à chaque salarié de subvenir aux besoins essentiels" d’une famille de quatre personnes (alimentation, transport, éducation, frais de santé) mais également de constituer une épargne de précaution et d’acquérir des biens de consommation.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire