dimanche 7 avril 2024

Polémiques sur le génocide au Rwanda.

 

Emmanuel Macron, a estimé que la France « aurait pu arrêter le génocide » des Tutsi, en 1994, « avec ses alliés occidentaux et africains », mais « n’en a pas eu la volonté »

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/04/04/rwanda-pour-emmanuel-macron-la-france-aurait-pu-arreter-le-genocide-mais-n-en-a-pas-eu-la-volonte_6225974_3212.html

François Graner juge à cet égard que le président Mitterrand a fonctionné sciemment en vase clos avec trois hauts gradés. Ils fonctionnent en cercle vicieux. Ils s’influencent mutuellement. C’est Mitterrand qui décide à peu près de tout.”.

https://www.huffingtonpost.fr/international/article/genocide-au-rwanda-la-responsabilite-de-mitterrand-pointee-du-doigt-dans-un-nouveau-rapport_178830.html#:~:text=Il%20s'agit%20de%20pr%C3%A9server,zone%20gouvernementale%2C%20pendant%20le%20g%C3%A9nocide.

C'est oublié un peu vite que depuis mars 93 la France est en cohabitation. Chirac et Giscard se sont entendus sur le nom de Balladur premier ministre. Celui-ci a depuis reconnu publiquement l'état d'affaiblissement physique dans lequel se trouvait Mitterrant gravement malade. 

François Léotard Ministres des Armées, Nicolas Sarkozy ministre de la com, intriguent pour la candidature de Balladur pendant que Alain Juppé, ministres des affaires étrangères intrigue pour Chirac

Tous savent parfaitement ce qui se passe au Rwanda et connaissent l'état de Mitterrand mais aucun n'a une vocation de lanceur d'alerte.

Ils n'ont qu'une idée en tête ne pas compromettre leurs chances pour 95. 


L’opération Turquoise est une opération militaire organisée par la France et autorisée par la résolution 9291 du 22 juin 1994 du Conseil de sécurité de l'ONU pendant le génocide des Tutsi au RwandaElle a pour mission de « mettre fin aux massacres partout où cela sera possible, éventuellement en utilisant la force. »

L'opération Turquoise est une importante intervention militaire française avec le déploiement de plus de 2 500 hommes. Défendue par les uns comme une intervention humanitaire, elle a été vivement critiquée et fait toujours l'objet, en 2019, 25 ans après les faits, de polémiques concernant le rôle de la France dans son soutien au gouvernement intérimaire rwandais.

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