Depuis Mohamed Merra en 2012, il y a eu une vague de terrorisme islamiste qui a provoqué des centaines de victimes. Il y eut même deux attentats mortels dans des églises. On a dit alors qu'à côté de terroristes patentés et formés, il y avait aussi un djihadisme d'atmosphère qui faisait passer à l'acte des esprits dérangés.
On redoutait des réactions, il y eut des attentats contre des mosquées mais il y eut aussi cet octogénaire d'extrême droite qui tira et blessa deux personnes devant une mosquée à Bayonne en octobre 19. https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-8-h/attaque-devant-la-mosquee-de-bayonne-quelle-responsabilite-des-figures-politiques-6136497
Le 26 mars alors que le débat sur le port du voile dans le sport tournait à ce moment-là à la cacophonie au gouvernement, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau avait estimé que le vêtement islamique «ne sera jamais une marque de la liberté car c’est un vrai marqueur de la soumission» et qu’«il n’a rien à faire dans les compétitions sportives». «Vive le sport, et donc à bas le voile», avait-il lancé en conclusion de son intervention, sous les applaudissements des 2000 personnes rassemblées dans la salle parisienne.
Il y a donc une atmosphère antimusulmane qui se diffuse au plus haut niveau de la république. Certains la qualifie d'islamophobie. Mais, en médecine et en psychologie, "les phobies sont des troubles anxieux qui se manifestent par une crainte intense, persistante, et gênante, focalisée sur un objet précis ou sur un type de situation bien défini. L'angoisse ressentie est le plus souvent incontrôlable et toujours excessive par rapport au danger réel".
Et le 26 avril à Grand Combe cette atmosphère antimusulmane a de nouveau fait passer à l'acte un islamophobe.
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