« Ce n’est pas un fait divers, c’est un fait de société. Nous sommes dans une société qui a encouragé le laxisme, qui a voulu déconstruire les interdits, l’autorité, l’ordre, les hiérarchies, et qui a accouché de toute cette violence. »
à Nantes, juste après le meurtre d'une adolescente le ministre de l'intérieur fait sa campagne électorale sans pudeur, sans respect pour la famille en niant l'aspect psychiatrique de l'assassin.
Il donne à voir son manque de tact et son manque de discernement. On n'est pas à Crépol en novembre 23 où une bande de jeunes avait semé la terreur dans un bal de campagne en novembre 23.
Il nous fait du Sarkozy après le drame de Grenoble. en novembre 2008
Après un fait divers aussi dramatique qu'insensé - la mort d'un jeune étudiant poignardé, mercredi, par un malade mental échappé d'un hôpital à Grenoble -, on aurait aimé du recueillement. C'était sans compter sur les mauvaises habitudes de Nicolas Sarkozy, qui a enfourché la vague de l'émotion. Hier, il a convoqué les ministres de l'Intérieur, de la Justice et de la Santé et a demandé au plus vite «une réforme de l'hospitalisation psychiatrique». Et pas n'importe quoi : «Une réforme en profondeur du droit de l'hospitalisation psychiatrique». Celle-ci devra permettre de «mieux encadrer les sorties des établissements» et «d'améliorer la surveillance des patients susceptibles de représenter un danger pour autrui, dans le cadre notamment de la création d'un fichier national des hospitalisations d'office». Une enquête de l'Inspection générale des affaires sociales a été diligentée.
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