Avant la tenue du concert, la CGT-spectacles avait demandé qu’il soit contextualisé sur scène : « La Philharmonie de Paris ne peut Accueillir l’Orchestre philharmonique d’Israël sans rappeler à son public les accusations gravissimes qui pèsent contre les dirigeants de ce pays ni la teneur des crimes commis à Gaza », indiquait un communiqué.
Une lettre ouverte publiée sur Mediapart le 14 octobre, appelait à annuler le concert : « Maintenir ce concert, c’est entretenir l’impunité dont jouit l’État d’Israël face au droit international. »
Depuis la plus haute antiquité, l'art est lié au culte. La culture c'est la religion des laïques. Les manifestations artistiques en sont leur culte. Troubler ce culte c'est rejouer la scène "quand j'entends le mot culture je sors mon révolver" attribuée à plusieurs leaders nazis et qui vient d'une pièce de théatre jouée pour l'anniversaire d'Hitler.
A quelques jours du dixième anniversaire du 13 novembre 2015, quatre militants pro palestiniens trouvent adaptés d'interrompre un concert de musique en hurlant et en enflammant des fumigènes qui mirent le feu aux fauteuils.
Quatre personnes ont été placées en garde à vue jeudi soir, soupçonnées d'avoir tenté d'interrompre le concert de l'orchestre philharmonique d'Israël.
Comble de jésuitisme politique, certains ont justifié l'acte par le fait que l'orchestre a joué l'hymne israélien. Alors que l'hymne n'était pas au programme, il a été joué en réponse spontanée à l'attentat.
La classe politique a condamné unanimement cettte manifestation violente à l'exception de JL Mélenchon et la France Insoumise: « Vous ne pouvez pas empêcher des gens d’exprimer une protestation contre un génocide », explique-t-il. « On peut regretter [ces incidents]. Moi, je regrette surtout le génocide, plus que l’affaire de la Philharmonie. Mais voilà, c’est comme ça, il y a des conséquences à des actes sur le plan international ».
Comme si la responsabilité de Nétanyaou qui commet un crime contre l'humanité dans la colonisation de la Cisjordanie et de la bande de Gaza ne suffisait pas.
Comme si la responsabilté de Nétanyaou était moindre d'avoir tué 65 000 personnes dans des crimes de guerre plutôt que dans un génocide difficile à prouver.
Comme s'il valait mieux pour les 65 000 Palestiniens morts sous les bombes, être tués dans un génocide plutôt que dans des crimes de guerre.
Malheureusement si certains tiennent tant à qualifier ces crimes de "génocides", ce n'est pas par rapport aux 65 000 morts palestiniens. C'est pour renvoyer à la tête du peuple israélien qu'ils sont capables de faire pareil...
Changer les mots, ne plus débattre, se servir des maux des autres pour servir ses haines. L'affrontement à tout prix.



